Selon MARX, la religion c’est « l’opium du peuple ». Si tel est le cas, on est obligé de constater que d’innombrables Chefs Religieux vous proposent leurs drogues en permanence, au vu et au su de tout le monde. Et avec pignons sur rue : églises, temples, minarets, etc, etc… Il n’y a que l’embarras du choix pour rêver d’une vie meilleure. Dans l’au-delà… bien entendu. Jusque-là rien de grave, chacun est libre d’adhérer ou non. En France, nous avons connu les guerres de Religion et nous pensions en avoir fini avec ce genre de tueries. Des évènements récents nous ont prouvé qu’il existe encore des extrémistes prêts à trucider celles et ceux qui ne pratiquent pas leur culte !
En voici un témoignage par le peintre et dessinateur CHAGNY qui travaillait 44 rue Michelet à ALGER au début du Siècle dernier. A ses yeux, la « Prédication de la Guerre Sainte » lui paraissait d’une telle invraisemblance, d’une telle désuétude, qu’il a traité ce sujet avec humour et dérision. (Vous noterez la correspondance de l’expéditeur de la carte : « Les campagnes d’Afrique j’en ai plein le dos on y marche vite et on y boit trop d’eau »).
Plus d’un Siècle plus tard, après avoir inventé le concept de laïcité, nous constatons que la haine de celui qui ne partage pas vos convictions religieuses est toujours prête à faire de nouvelles victimes et que l’on peut mourir pour un simple dessin.
Ce genre de cartes postales nous démontre que l’histoire est un éternel recommencement. Je n’ai pas de solution à proposer pour éviter de nouveaux massacres, mais j’espère que ceux qui nous dirigent se pencheront sur la question qui se pose par la « Prédication de la Guerre Sainte » quand il ne s’agit plus d’humour.
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