En France, vers 1965, quand les collectionneurs ont redécouvert l’intérêt documentaire des cartes postales, la majorité d’entre eux avait franchi le seuil de la soixantaine. En se penchant sur les cartes de l’Âge d’Or (1900-1920), ils replongeaient dans leur jeunesse, retrouvant les images des lieux où ils avaient connus leurs premières émotions d’enfance. Nous avons tous une mémoire plus ou moins précise concernant notre passé. Le simple fait de voir surgir devant nos yeux, l’image exacte et détaillée des lieux où nous avons évolués dans les premières années de notre existence est susceptible de faire remonter à la surface toute une palette d’impressions ou de sentiments divers. Ce que notre mémoire avait estompé, ne conservant que l’essentiel, se trouve soudain réactivé par d’infimes détails que seule la photographie d’époque est en mesure de nous restituer. Il se produit un phénomène de retour en arrière, qui procure un plaisir difficilement qualifiable, générant parfois de la nostalgie. Dans ces conditions, pour les cartophiles des années 1960, on peut considérer que les cartes postales jouaient en ce qui les concerne, le rôle de la « madeleine de Proust ».
Cet intérêt pour les cartes postales s’est déclaré au même moment où tous ceux qui en avaient été les acteurs, les moteurs, les créateurs disparaissaient définitivement. Hormis les cartes elles-mêmes, tous ces photographes et éditeurs qui avaient contribué à la folie des cartes postales étaient décédés sans laisser de témoignage sur ces années de frénésie cartophile.
En conséquence, découvrir des récits, des reportages relatifs à la période de l’Âge d’Or est assez exceptionnel.
Nous en avons trouvé un exemple dans un article de : « L’Almanach pratique illustré du Petit Parisien de 1911 ». Ce texte nous a semblé suffisamment « éclairant » et nous avons souhaité vous le faire partager. Il s’intitule tout simplement « Cartes Postales Illustrées » et son auteur est resté anonyme. Après un rapide historique, le reporter nous fait visiter le studio d’un photographe Parisien, spécialisé dans la création de clichés pour cartes postales. Ce photographe est un certain KIVATISKY. Son studio se trouvait au 29 Boulevard des Capucines. Il s’est associé pendant une période avec un nommé MOREAU. Ils ont parfois cosignés leurs clichés.
Cet article nous emmène à la découverte de la source de la « drouille » (puisque c’est ainsi que l’on désigne ce genre de cartes). Or ce que nous qualifions « drouille » de nos jours, constituait à l’époque un marché très juteux. Pour satisfaire à la demande du public, on devait fournir en abondance des cartes de vœux pour Noël, Jour de l’An, Pâques, pour le 1er Mai et le 1er Avril, la Sainte-Catherine, la Saint-Eloi, la Saint-Nicolas et presque tous les Saints du calendrier. C’est dans ce but que de nombreux photographes ont créés en studio, avec des figurants, des décors, des costumes et des accessoires toute une imagerie « sentimentalo-poétique ». Outre KIVATISKY on peut citer parmi les plus actifs : ARJALEW, H.MANUEL, LENORMAND, SAZERAC, SESCAU, STEBBING, WALERY qui soumettent leurs clichés à divers éditeurs. Parfois ces cartes postales étaient signées de leurs créateurs, mais très souvent elles restaient anonymes, l’éditeur en les payant s’appropriait tous les droits.
Et maintenant suivons le reportage de L’Almanach pratique illustré du Petit Parisien de 1911 :
Cartes postales illustrées
Quand on vit paraître les premières cartes postales illustrées, il y eut des prophètes de malheur pour assurer que cette innovation ne connaîtrait jamais un succès durable. Or, nous savons comment s’est réalisée cette prophétie. Aujourd’hui, le plus humble de nos villages, le plus simple de nos sites français, est reproduit, à des milliers d’exemplaires par ces cartes, devenues avec le temps de petites œuvres artistiques, et reçues partout avec plaisir et infiniment de reconnaissance.
Personne ne part en voyage sans être sollicité par ses amis ou connaissances d’envoyer, chemin faisant quelques cartes bien choisies. C’est un souvenir de l’absent, en même temps qu’une joie pour les yeux. Dans une foule de familles, on constitue par ce moyen de véritables géographies pittoresques, où abondent les vues de monuments, de villes, de vieilles maisons curieuses, de paysages enchanteurs.
D’autre part, un évènement considérable vient-il à se produire, une catastrophe a-t-elle lieu (par exemple les inondations de la Seine) la carte postale s’en empare, et, grâce à elle, les générations futures en comprendront mieux l’importance.
Beaucoup plus tard est venue la carte au sujet purement fantaisiste, la carte artistique, ainsi qu’elle est ordinairement désignée. Sa diffusion ne remonte guère qu’à 1898 en France. En Allemagne, où elle est également très appréciée, elle n’a pris son essor qu’en 1900. Le public lui a fait bon accueil et lui continue sa faveur, sans qu’elle puisse jamais, semble-t-il, rivaliser avec son ainée, car elle ne relève que du domaine de l’imaginaire, tandis que la carte illustrée ordinaire nous apporte la réalité, qui aura toujours beaucoup plus de prix pour tout le monde naturellement.
Reconnaissons au surplus, que les industriels qui fabriquent et répandent cette carte, rivalisent d’activité, d’ingéniosité, pour attirer l’attentions des acheteurs et piquer leur curiosité. Aussi ce commerce atteint-il à des chiffres très élevés qu’on arrive à maintenir grâce à la diversité des sujets, à l’immense variété des scènes reproduites, dont nous offrons quelques échantillons bien choisis à nos lecteurs.
Comment les cœurs simples et naïfs, doués d’une sentimentalité excessive, ne se laisseraient-ils pas charmer par la vue de ce couple d’amoureux, s’envolant dans les airs et s’en allant faire un voyage de noce au-dessus des nuages ? Ces amis de l’idéal sont les mêmes d’ailleurs que nous pouvons contempler dans cette barque fleurie, affrontant les flots voguant vers l’inconnu, un inconnu pas très redoutable d’ailleurs, et dont la conquête n’offre aucun danger pour les voyageurs.
Tout un monde dans un atelier :
On se figure volontiers le photographe, installé au bord de l’océan, et fixant sur ses plaques ce gracieux spectacle. Or il n’en est rien. Tous ces épisodes délicieux de la vie poétique n’ont nullement pour théâtre la montagne, la plaine ou la mer, mais beaucoup plus simplement un atelier parisien, compliqué d’un magasin dans lequel s’entassent les objets les plus disparates et les plus inattendus. Vous pourriez y rencontrer pêle-mêle, une enclume abritées sous une porte mauresque, et un poteau-frontière, indispensable pour les épisodes patriotiques, debout au milieu de ruines romaines d’un aspect vénérable. Une embarcation munie de ses rames y voisine avec un arsenal complet et des vêtements militaires : un loup de un aigle, auprès de la margelle d’un puits, paraissent y converser avec une aimable familiarité, à l’ombre d’un cerisier toujours vert, où pendent plusieurs centaines de cerises ; voici la nacelle d’un ballon, un lot de téléphones, une volière peuplée d’oiseaux des îles, des traineaux moscovites accrochés à d’énormes rochers, etc, etc…
C’est un capharnaüm inouï, un bric-à-brac étonnant, un bazar extravagant, où l’on trouve de tout, jusqu’à des bottes de paille, du froment et du foin dans un râtelier. C’est l’arsenal de l’industriel ; c’est tout cela qui sert à faire ces jolies cartes de fantaisie, que nous nous plaisons à regarder aux étalages des libraires et des papetiers de partout.
Ici, le photographe se double d’un peintre, d’un menuisier, d’un ingénieur, d’un tapissier ; il doit être homme de ressources et savoir fabriquer les accessoires indispensables. Voyez-le plutôt, fort occupé à bâtir un aéroplane en chambre auquel les gens du métier reprocheraient sans doute de nombreuses imperfections, mais qui n’en a pas moins fort bon air, et qui produira un excellent effet, quand il sera sur la carte. Il n’y aura personne pour le croire faux, pour s’imaginer que cet appareil est incapable de prendre son vol, et, cependant telle est bien la vérité. Donner une illusion saisissante, tel est le but auquel tend l’artiste, l’habile metteur en scène, et il n’est que juste de reconnaître qu’il y parvient souvent avec un rare bonheur.
La figuration pour cartes postales :
C’est ainsi que les amoureux, descendus de la nacelle de leur ballon, pourront repartir en aéroplane, et vogueront dans l’espace avec la même aisance. On aimerait d’ailleurs, à rencontrer un peu plus de naturel dans leur attitude et leur sourire. Malheureusement, c’est le côté par où pêche quelque fois la carte artistique et il ne paraît pas probable que les jeunes messieurs parviennent à prendre une allure moins gauche.
Les femmes au contraire, posent en général avec une compréhension plus nette de l’exactitude, mais il faudra bien du temps encore pour que les modèles donnent pleine satisfaction aux opérateurs, et cessent de montrer un « maniérisme » qui indique à lui seul l’existence du « truc », prenant la place de la reproduction de scènes vraies et vivantes.
Ces modèles, hommes et femmes, gagnent en moyenne dix francs pour une séance de deux heures environ. Ils arrivent vers neuf heures du matin, et tandis que le figurant est « habillé » par le photographe, on commence par envoyer la figurante chez le coiffeur, d’où elle revient d’ordinaire avec une magnifique perruque blonde, le blond se prêtant mieux, nous dit un maître, à la photographie.
On revêt alors la gentille personne d’un costume du meilleur goût, puis on place les modèles, à qui on explique aussi clairement que possible la scène dont ils doivent être les acteurs apparents, puisque leur rôle consiste surtout à ne pas bouger. Pour en finir sur ce point particulier, disons que les jeunes filles et les femmes posent infiniment mieux que les sujets masculins, d’ordinaire assez mauvais. Quant aux enfants, il est difficile d’obtenir d’eux une complète immobilité, que les chiens, en revanche, observent sans trop de peine.
Le truc de la barque et de la baigneuse :
Il est inutile d’expliquer le mécanisme de la plupart des scènes reproduites sur les cartes artistiques. Elles ne donnent lieu qu’à la pose ordinaire, avec les accessoires indiqués et devant des fonds de décor heureusement appropriés. Disons, en passant, que l’industriel à qui nous sommes redevables des indications qui précèdent et qui vont suivre, ne possède pas moins d’une centaine de ces fonds de décor dans son magasin. Un magasin qui pourrait lui être envié par de nombreux petits théâtres.
Il arrive pourtant qu’il soit indispensable de « truquer » pour parvenir à un effet de réalité. Tel est le cas pour la barque fleurie que nous montrons, de même que pour cette aimable et jolie personne qui paraît prendre un si grand plaisir à se promener parmi les petites vagues qui viennent la caresser. En ce qui concerne la barque, on la place en premier lieu avec ses deux occupants devant un fond de décor de mer plus ou moins agitée, en ayant soin de la surélever un peu au-dessus du sol. Elle est alors photographiée, après que le bas de la plaque a été masqué par une bande carton. La première opération terminée, on enlève l’embarcation, et on achève d’impressionner la partie inférieure de la plaque, où les vagues du décor de fond se reproduisent à leur tour. Au moyen de cette double opération, on arrive à provoquer l’illusion et il semble que la barque vogue réellement sur l’eau. On procède exactement de la même façon pour la baigneuse. N’est-il pas vrai que cette jeune personne paraît prendre un plaisir extrême à se promener ainsi au bord de la mer ? Qui donc voudrait croire que cette agréable baignade a seulement pour théâtre un atelier photographique parisien, où le bruit des vagues du vaste océan n’est jamais parvenu ?
Quelques autres sujets :
Infiniment plus aisée à obtenir sont les autres vues que nous montrons ici à nos lecteurs et qui demandent surtout un peu d’expression de la part des modèles. Cette moissonneuse au gai sourire est charmante à voir, de même que la mignonne enfant qui l’accompagne, mais on doit comprendre que la seule difficulté d’un pareil tableau est d’obtenir une immobilité absolue de la part de la fillette pleine du désir de jouer avec la paille qu’on a mise à portée de sa main. L’ensemble est gentil. Toutefois ce ne sont pas les scènes de ce genre qui plaisent le plus aux acheteurs, parce qu’on y voit trop l’arrangement. On aimerait aussi à rencontrer de l’aisance chez ce bon forgeron qui tient son marteau comme s’il ne savait pas ce qu’est un pareil outil. Il apparaît clairement que cet honnête garçon n’a jamais fréquenté de très près les enclumes. Tout au plus en a t-il entendu parler ce qui n’est pas suffisant.
Ce ne sont là d’ailleurs, que de légères critiques et il n’est que juste de constater que les industriels de la carte artistique font preuve de beaucoup de goût et arrivent à nous offrir des productions à peu près parfaites. Le caractère fictif de la scène étant admis, comment ne pas constater que rien ne manque par exemple, à l’effet de neige que nous reproduisons et où l’enfant, la jeune femme, le petit traineau se montrent à nous saupoudrés à souhait. Seulement cette neige-là, ce n’est pas de l’acide borique, comme on serait tenté de le croire, mais du modeste sel ordinaire. L’acide borique, nos lecteurs auront été à même de le constater, donne toute satisfaction pour la vue directe, mais il réussit moins bien en photographie. Quant à la neige des arbres on l’obtient en frottant les branches avec du coton. Cette neige ne manque donc pas d’une certaine chaleur.
L’industrie de la carte postale artistique :
De brefs renseignements sur l’industrie seront à leur place dans le présent article. Il ne faudrait pas supposer, en effet, que le photographe s’occupe de la diffusion de la marchandise. L’éditeur joue ici un rôle autrement considérable. L’idée des sujets, leur choix, leur arrangement, tout cela est du domaine de l’artiste-photographe ; c’est lui qui doit chercher sans cesse de nouvelles combinaisons, s’inspirer de la mode, des évènements, et tirer enfin des épreuves qu’il soumet à l’éditeur. Conviennent ‘elles à ce dernier ? Il se rend propriétaire des clichés négatifs, et c’est lui qui les fait tirer par quantités énormes. En somme, la beauté de la carte, dépend de son intérêt artistique, du talent du photographe, et du soin apporté au tirage, qui se fait de trois manières principales : au bromure, par la phototypie, ou par la zincogravure. C’est surtout en Allemagne que l’on fabrique le plus grand nombre de cartes de genre ; mais il est bon de faire observer que les clichés employés par nos voisins proviennent généralement de Paris. La France tient la seconde place dans la fabrication. L’Autriche vient ensuite bien que cette industrie y soit de création récente ; mais elle a pris en peu de temps un immense développement. Du reste, presque toutes les maisons Autrichiennes sont des branchements des maisons Allemandes dont nous avons parlé. L’Angleterre occupe le quatrième rang suivie d’assez près par l’Espagne, où il existe des éditeurs à Madrid et à Barcelone. On connaît une maison sérieuse à Milan. Enfin dans les pays Slaves, il n’existe pas encore de maison d’édition, la Russie comprise. Ceci provient de ce que la censure, avec ses incessantes tracasseries, oppose à cette industrie un obstacle qu’elle ne peut franchir, et qui empêche son large développement.
D’une manière générale, si l’on doit en juger par la quantité colossale des cartes fabriquées, l’industrie s’accroit et prospère, mais le chiffre d’affaires en raison de la concurrence, ne s’est pas maintenu pour les premiers éditeurs, de telle sorte qu’un état satisfaisant n’a pas pour conséquence une situation florissante de tous les intérêts particuliers. Il y a quelques années, les œuvres de nos salons n’étaient éditées que par deux ou trois maisons, alors qu’une dizaine au moins, les reproduisent aujourd’hui. Il est vrai qu’on trouve chaque jour de nouveaux débouchés, et la Chine, le Japon, ainsi que différents pays du Nouveau Monde, sont devenus pour nous de grands centres d’importation directe.
Le goût de l’acheteur :
Nous avons cherché à savoir quelles étaient les préférences du public, mis en face de cette production gigantesque. En France, on fait bon accueil aux sujets satiriques, et gais, aux gauloiseries et aussi aux actualités. Les inondations, les catastrophes comme celle du PLUVIOSE, présentées avec des adjonctions allégoriques plaisent aux cœurs sensibles, mais le succès va toujours aux reproductions des œuvres d’art et les séries annuelles des Salons se vendent bien. Nous en diront autant des scènes idylliques, des cartes pour le Jour de l’An, le 1er Avril, la Noël, etc… Les compositions satiriques visant les robes, les chapeaux, les coiffures, donnent de bons résultats. Le goût récemment est allé aux belles têtes de femmes et d’enfants, présentées avec un éclairage artistique et soigné. En Allemagne on préfère les genres moins gais et moins légers ; on y achète volontiers les têtes de femmes et d’enfants, ainsi que les sujets spéciaux pour les fêtes, qui s’y font beaucoup, mais sous une forme différente de celle qui a cours en France. Constatons, avec un brin d’amour propre, que depuis quelques années les Allemands nous achètent énormément de clichés, en particulier ceux des scènes sentimentales, parce qu’ils reconnaissent qu’ils ne parviennent pas à leur donner le cachet artistique dont nous savons les revêtir. L’Espagne et l’Italie imitent le genre Français, tandis que l’édition Autrichienne se rapproche davantage de la façon Allemande, avec plus de goût cependant. Quant aux Anglais, ils achètent peu les compositions artistiques fantaisistes en faveur dans les autres pays, et leur préfèrent les scènes de Noël, des paysages, ou des portraits de la famille royale.
En résumé, et bien que la production commerciale Allemande l’emporte sur la nôtre, c’est encore la France qui domine. Là encore, comme partout, elle impose son goût, son esprit, la délicatesse de ses procédés, et nous ne voyons pas pourquoi, nous ne tirerions pas vanité de cette jolie victoire, s’ajoutant à tant d’autres !
Des milliers d’images…
Avec ce COCORICO triomphant pour achever son article, le journaliste nous replonge dans l’atmosphère de rivalité Franco-Allemande qui régnait alors et que nous avons déjà évoquée dans d’autres articles de ce blog. Pour l’instant, les photographes qui créaient des scènes de genre pour les cartes « fantaisies artistiques », n’avaient qu’un seul souci : se renouveler en permanence.
Avec leurs parfums de guimauve, avec leurs légendes à l’eau de rose, avec leurs vers de mirlitons, aussi naïves, aussi désuètes qu’elles nous paraissent aujourd’hui, le public en redemandait, encore et encore. A peine exposées, elles s’arrachaient sur les présentoirs pour aller porter leurs messages sympathiques, et pour finir, venaient se réfugier dans les albums de famille où elles étaient jalousement conservées. L’Âge d’Or… ! La Belle Epoque… ! Peut-être pas si belle que ça pour tous, mais c’est précisément le public le plus populaire qui utilisait ce genre de cartes postales où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Pour s’en convaincre, il suffit de parcourir les longues listes numérotées de séries qui figurent sur les encarts publicitaires des maisons d’édition. Des centaines et des centaines de cartes !… Toutes dédiées aux sentiments amicaux ou amoureux. Le verbe « aimer », conjugué à tous les modes, à tous les temps et sur tous les tons. Un univers de rêve qui ne laissait en rien présager de la guerre mondiale qui allait suivre.
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JEAN GARGONNE
0 13 mars 2017Merveilleuse trouvaille que cet article mais aussi bravo pour les textes de Mr Deflandre toujours précis et concis, très inspirés et dans un style plein d’un charme nostalgique mais drôle. C’est un grand plaisir. JG
Valérie
1 7 juin 2021bonjour
Je cherche à dater une photographie carte postale :
2. PREVILLERS (Oise) – Le Tabac
Studio ARTHUR, 8 rue Noblet, ARGENTEUIL
Auriez-vous une idée ?
Je vous remercie
cordialement
Deflandre Christian
1 8 juin 2021Bonjour Valérie, sans un bon scan recto et verso, il est impossible de répondre à votre question. Meilleures salutations. C.Deflandre