La lecture attentive des argus et catalogues amène à quelques constatations :
1. Les résultats de vente sur offre ou de vente aux enchères
Ils ne peuvent être qu’une simple indication à interpréter avec beaucoup de précautions.
En effet, de nombreux facteurs (c’est le cas de le dire en matière de cartes postales) peuvent venir influer le résultat de ces ventes :
- Présence ou absence importante d’enchérisseurs.
- Sentiment d’orgueil démesuré durant un achat fait en public.
- Envie irrésistible d’achever une série à tous prix.
- Méconnaissance du sujet acheté.
- Enchère volontairement ou fictivement montée.
Comme on le voit telle carte fera tel prix à un moment donné, ce n’est pas pour autant que la même offre sera réalisée dans une vente suivante. Lors des résultats d’une vente, malheureusement les médias ne rendent compte que des chiffres spectaculaires et des enchères les plus élevées. On oublie très vite les kilos de cartes postales dont personne ne souhaite s’encombrer. Cependant dans ces kilos de cartes postales qui rejoignent l’anonymat, on pourrait découvrir de nombreuses pièces dont la valeur documentaire est indéniablement égale ou supérieure à la « vedette du jour ».
2. Les « estimations »
Il s’agit d’un exercice à géométrie variable qui fait appel aux principes de la relativité, de l’offre et de la demande, de la rareté relative ou supposée, de la supputation des stocks disponibles, de l’ampleur des possibilités financières et du désir des acquéreurs potentiels, et, enfin, de l’appétit du vendeur… !
Hormis quelques gourous ou voyants extra-lucides professionnels, celui qui peut sans complexe prévoir le prix que l’on tirera d’une carte postale avec précision, peut tout aussi bien vous donner l’ordre d’arrivée au tiercé ou les numéros gagnants du loto.
Critère de rareté
Les cartes postales dites « rares » sont estimées à des prix très élevés, (voire « prix d’amateur »), mais il faut savoir également que les collectionneurs prêts à payer 1000 € pour une carte postale, sont encore plus rares.
En évoquant la question de la rareté des cartes postales quelques remarques annexes s’imposent :
– La rareté n’est pas un critère déterminant pour évaluer la côte d’une carte postale.
Par exemple, si vous avez entre les mains une carte postale représentant le palais du Trocadéro à Paris, du début du 20ème siècle, timbrée et oblitérée côté vue, adressée à Mr X… vous pouvez être certain d’être en possession d’une carte unique au monde. En effet, il y a fort peu de chance qu’il existe une seconde carte identique, timbrée et oblitérée exactement au même endroit, le même jour, à la même heure, pour le même destinataire. Votre carte est unique, sa valeur documentaire est bien réelle, car le Palais du Trocadéro de l’époque a entièrement disparu, mais en « valeur marchande » vous n’en tirerez pas plus que 2 ou 3 €, car le palais du Trocadéro a été édité et diffusé à des milliers d’exemplaires durant de nombreuses années.
L’exemple que nous venons d’évoquer est valable pour l’immense majorité des sites à vocation touristique, et je me souviens que vers 1960, alors qu’il était fréquent de trouver des albums de famille intact, il était exceptionnel de ne pas y découvrir des cartes de Paris, Lourdes ou du Mont-Saint-Michel. Ce qui ne veut pas dire que dans ces trois exemples il n’existe pas aussi des cartes postales réellement « rares ».
– Le vrai spécialiste, le véritable connaisseur auquel aucun expert ne viendrait se frotter sans risque, c’est l’amateur qui pendant des dizaines d’années a passé l’essentiel de ses loisirs à demander de stand en stand, de brocante en salon, inlassablement et avec passion des cartes postales de telle « ville » ou de tel « thème ». Il en a tant vues, tant manipulées, que lui seul est à même de dire, à travers sa propre expérience et sa connaissance du sujet, si telle carte est rare ou ne l’est pas ; et quel intérêt réel elle peut présenter sur le plan documentaire, tant il est vrai que l’auteur d’un catalogue ou d’un argus ne peut connaître dans le détail toute la topographie et les modifications de l’ensemble du territoire français de 1900 à nos jours.
– On aura compris que l’auteur d’un Argus ne peut se passer des services et des informations du collectionneur spécialisé dans un thème, une ville ou une région. Mis à part l’honneur qu’il aura de se voir citer comme « source » dans un catalogue, le collectionneur spécialisé lorsqu’il livre l’essentiel de ses connaissances se trouve soudain confronté à une brusque montée des « cotations ». Les cartes qui manquaient à sa collection, et qu’il espérait acquérir à bon compte, vont lui parvenir, certes, mais leur « valeur marchande » aura fortement progressé.
Les estimations ne parlent pas des cartes invendues, celles que personne ne réclame jamais, qui resteront longtemps invendables et qui constituent l’immense majorité des « fonds de boîte » que l’on retrouve de brocante en brocante.
3. De la fiabilité des catalogues et de l’autorité de la chose écrite
Faites vous-même l’expérience.
A l’occasion d’un salon important de cartes postales, en passant d’un négociant à un autre négociant, demandez toujours le même type de cartes : un « thème » ou une « ville de moyenne importance ». Vous avez toutes les chances de découvrir exactement la même carte, proposée à 4€, 8€ ou 10 € d’un stand à un autre.
Est-ce à dire que les professionnels n’ont pas lus de la même façon les argus et catalogues ?
Je vous laisse méditer ce sujet.
Si vous vous sentez à l’aise avec les valeurs sentimentale, artistique, documentaire et commerciale des cartes postales, je vous invite enfin à conclure, en tenant aussi compte de votre propre valeur subjective.
[alert_box style= »danger » close= »yes » custom_class= » »]Votre attention svp
Avant d’entrer en contact avec nous, merci de bien vouloir noter que le musée ne fait aucun commerce de cartes postales, ce n’est donc pas à nous de déterminer la valeur de vos cartes postales, nous ne répondons pas aux demandes des vendeurs. Nos articles sont publiés pour vous éveiller à l’attrait de ces morceaux de cartons à collectionner, et vous donner aussi quelques pistes de réflexions ou anecdotes historiques, en parallèle de votre visite guidée au Musée. Pour savoir combien valent financièrement vos cartes postales veuillez vous adresser à des experts ou commissaires priseurs, merci.
L’équipe du Musée de la Carte Postale.[/alert_box]
jules
1 26 avril 2016Bonjour;
J’ai lu avec beaucoup de plaisir votre article .
Je suis en possession de pas mal de cpa antérieures à 1930 et je désirerai m’en séparer .
Se pose donc la question de leur mise en vente conseillez vous plutôt une boutique spécialisée , une salle des ventes .La mise en vente sur les sites marchand type delcampe , e bay ….semblant vraiment très aléatoire et longue .
Merci de vos conseils
DEFLANDRE Chrstian
1 27 avril 2016Bonjour, Il faut vivre avec son temps! Vous souhaitez vendre vos cartes postales. Sur internet vous pouvez le faire directement sans intermédiaire en cédant un très petit pourcentage et en touchant des milliers d’acheteurs potentiels. Toutes les autres propositions vous permettront de toucher immédiatement une somme de laquelle il faut déduire la commission du professionnel, ses frais, ses impôts, etc…tec…
A vous de juger.
Cordialement
claudine derisoud
1 29 avril 2016Bonjour, pouvez vous me dire ce que signifie certains mots liés à la vente de cartes postales sur internet CPSM CPM merci ou drouilles claudine
DEFLANDRE Chrstian
1 30 avril 2016Bonjour,ces initiales sont abondamment utilisées dans le commerce des cartes postales:
CPSM signifie : carte postale semi moderne correspondant approximativement à la période de 1930 à 1975.
CPM: cartes postales modernes éditées à partir de 1975
Ces périodes ont été ainsi désignées dans l’Argus NEUDIN et ensuite utilisées par de nombreux collectionneurs et le sont encore. Or il faudrait maintenant y ajouter le notion de cartes contemporaines pour les cartes qui sont actuellement éditées.
La « drouille » ou les « drouilles » (argot de métier) désigne d’une manière générale en matière de brocante tous les objets très courants et de très faible valeur (proche de la nullité). Par extension ce qualificatif s’applique aux cartes postales très courantes que personne n’a envie d’acheter et qui par conséquent sont très difficiles à vendre. Cependant la notion de « drouille » peut être très variable d’un individu à un autre. C’est la raison pour laquelle il est possible de trouver des petits trésors dans les lots de » drouille. »
TANGUY
1 17 août 2016Jusqu’en qu’elle année les cartes postales étaient-elles TOUTES en noir et blanc uniquement ?
DEFLANDRE Chrstian
1 17 août 2016Bonjour M. TANGUY,
Votre question est assez inattendue. Vous devez savoir que les premières cartes postales étaient imprimées en noir et blanc. Puis la couleur est apparue très tôt, avant 1900, sous forme de chromolithographies qui sont des cartes assez prisées des collectionneurs. Ensuite on a publié des cartes en phototypie en noir et blanc, qui étaient colorisées à la main une à une. A partir des années 1960, les cartes touristiques représentant des paysages étaient diffusées en couleurs (sans que l’on précise si s’agissait des couleurs originales ou de couleurs « arrangées ». Et de nos jours encore on peut publier des cartes uniquement en Noir et Blanc pour des raisons artistiques selon la volonté de l’auteur du cliché photographique.
En résumé il n’y pas de règle, pas de date butoir. Depuis leur origine jusqu’à nos jours les cartes postales pouvaient être éditées soit en couleurs, soit en noir et blanc. Enfin , précision supplémentaire pour votre information, avant 1914 pour une carte de paysage en noir et blanc en phototypie, le prix de détail était de 5 centimes, et la même carte colorisée coutait 10 centimes. Meilleures salutations
Liliane Le Duc
1 29 août 2016Bonjour Monsieur,
Je viens de découvrir votre musée et j’en suis ravie. Je m’intéresse beaucoup aux cartes anciennes , surtout celles de Paris, et il y en a de magnifiques. Je souhaite savoir quelle importance a le fait qu’elles soient vertes au dos.
Cordialement.
DEFLANDRE Chrstian
1 29 août 2016Bonjour Mme Liliane LE DUC
En matière de « dos vert » on distingue deux types de cartes postales :
Le premier type: dos vert très pale, d’un aspect légèrement velouté au toucher, qui concerne les cartes éditées avant 1914.
Le second type, d’un vert beaucoup plus soutenu, plus affirmé et mat au toucher. Ce second type concerne des cartes éditées après 1914 et dans les années 20…..
Il n’y a pas de mystère à ce sujet. Les imprimeurs (ou les éditeurs) par souci de rentabilité choisissaient dans la mesure du possible le papier le moins cher, selon les opportunités du marché. C’est l’unique raison pour laquelle on voit parfois des dos verts. Cependant dans les dos verts du second type, il peut s’agir soit d’édition originales, soit de réédition de cartes plus anciennes et déjà publiées avec un dos blanc. Ce n’est qu’à force d’expérience, en manipulant et en observant beaucoup de cartes, en les comparant avec leurs dates d’utilisation figurant sur les cachets de la poste, que vous pourrez en savoir davantage à ce sujet. Sachez que le fait qu’une carte postale soit dotée d’un dos vert ou d’un dos blanc, n’a que très peu d’importance. En général on n’admire pas les dos. Seul compte le côté image, le cliché, la vue représentée pour évaluer l’intérêt d’une carte postale.Le dos n’a souvent qu’un intérêt relatif, sauf s’il s’agit d’autographe d’une célébrité ou d’un cachet postal particulièrement rare ou intéressant. Espérant avoir répondu à votre question je vous adresse mes meilleures salutations. Christian DEFLANDRE
saif abderrahmane
1 24 juillet 2021je trouve votre musee .interessant bravo .et j ai envie de vous demander votre avis sur des vieilles cartes postales fassons gravure ou lyto ? des annes 1400 a 1700 ? merci d avance …..saif de liege
teddy
1 27 septembre 2016Bonjour, une carte postale entièrement vierge a-t-elle une plus-value par rapport a une carte postale oblitérée et écrite ? Merci d’avance et félicitations pour cet article très instructif
DEFLANDRE Chrstian
1 28 septembre 2016Bonjour TEDDY,
C’est une question intéressante. Les cartes postales étaient faites pour être utilisées, pour voyager. En règle générale une carte postale qui a été utilisée a davantage de choses à raconter qu’une carte qui est restée à l’état neuf. Timbre, cachets postaux, éventuellement correspondance. Généralement les collectionneurs préfèrent les cartes postales ayant été utilisées proprement et bien conservées. Il n’existe qu’une seule exception, elles concernent les cartes d’illustrateurs éditées avant 1904. Avant 1904, les belles cartes d’illustrateurs, comportent parfois de la correspondance qui vient empiéter sur le dessin lui-même. Ce qui est un peu dommage pour l’œuvre de l’artiste, c’est la raison pour laquelle les amateurs d’art préfèrent dans ce cas des cartes disons »immaculées ». Sauf bien sur , si c’est l’artiste auteur de la carte qui a rédigé lui même la correspondance. Imaginez une carte envoyée par TOULOUSE-LAUTREC ou MUCHA; Dans ce cas là, la carte sera préférée à une carte non utilisée.
Cordialement CD
CHRETIEN
1 29 septembre 2016Bonjour,
J’aimerai savoir si une carte présentant une faute d’orthographe, a plus d’ intérêt voire de valeur que celle qui n’en présente pas (ex: orthographiée BRYAU ou BRUAI au lieu de BRUAY ou LARVE au lieu de LAWE . D’avance pour votre réponse.
Bien cordialement.
ute d'orthographe
1 29 septembre 2016Bonjour M.CHRETIEN, Voilà une question inhabituelle et intéressante. A priori, ce n’est pas la faute d’orthographe qui devrait donner plus de valeur à une carte postale. En règle générale, c’est la vue, le sujet représenté sur l’image qui détermine la valeur. Mais cela pourrait s’imaginer pour deux cartes, parfaitement identiques, l’une contenant une faute d’orthographe dans le nom, et l’autre sans faute d’orthographe. Je note bien qu’il s’agit en l’occurrence de noms « propres ». Je ne sais pas pourquoi, (car je n’ai jamais retrouvé la règle), il existe une convention pour dire que les noms propres n’ont pas d’orthographe. A défaut de retrouver cette règle, il est permis de penser que la faute est peut être simplement une faute d’inattention, commise par l’imprimeur des cartes qui a oublié de vérifier l’orthographe de la localité.
Mais pour répondre plus précisément à votre question, voici mon point de vue :
Un collectionneur qui regrouperait plusieurs cartes de différentes localités, en double: l’une avec l’orthographe correcte, et l’autre avec faute d’orthographe, constituerait un nouveau thème de collection. Sachant qu’il faudrait que les cartes soient en double pour faire la démonstration de la faute ou de l’erreur de l’imprimeur. En fait pour en revenir à la « valeur », on peut simplement dire que la carte avec faute, vaut un petit peu plus que la carte sans faute, à condition de présenter simultanément les deux exemplaires de la même vue. En fait vous venez d’inventer un nouveau thème de collection. Félicitations et bon courage, car cela ne doit pas être très facile.
Avec mes cordiales salutations cartophiles. C.D.
ute d'orthographe
0 2 novembre 2016Bonjour Mogayron,Je suis étonné par votre question, car il y a longtemps que les cartes postales (comme les lettres d’ailleurs) , ne comportent plus de cachet de départ et de cachet d’arrivée.. En conséquence, comme vous n’avez pas joint de scan à votre message il est difficile de se prononcer. Mais cependant on veut bien vous croire sur parole. Il existe de nombreux collectionneurs thématiques en cartes postales, je n’ai jamais eu connaissance d’un collectionneur qui s’intéresserait plus particulièrement aux cartes postales distribuées avec « retard » . Mais pourquoi pas??? Vous désirez savoir si votre carte a de la valeur? Oui elle a une valeur de « curiosité ». Pour connaître sa valeur « marchande » c’est très simple, vous la mettez en vente sur des sites spécialisés (il en existe plusieurs) et vous verrez bien quelles seront les offres qui vous seront faites. Cordialement C.D.
BONNET Jacques
0 27 janvier 2017Bonjour Monsieur,
Pouvez-vous me dire s’il existe un ou des livres qui récence avec photos les cartes postales?
D’autre part ou trouver des répertoires de cartes postales des différents éditeurs, savoir qui détient les matrices de ces cartes ? Ex : EMB : qui a repris ? Merci. Jabonde.
DEFLANDRE Christian
0 28 janvier 2017Bonjour M. BONNET,
En réponse à votre première question :
Il existe des milliers de livres régionalistes, le plus souvent dédiés à une ville ou à une région qui reproduisent des cartes postales
En réponse à votre deuxième question :
Le catalogue argus « CARRE » a répertorié par ville, et par départements les cartes postales anciennes classées par le nom de l’éditeur. Même s’il n’est pas exhaustif, c’est une première réponse à votre question.
Quant à savoir qui détient la » matrice » de ces cartes (je suppose que vous voulez parler du cliché original) il faudrait être voyant extra-lucide pour répondre à cette question.
Quant à l’éditeur EMB, il existait un éditeur qui signait ainsi ses cartes postales. Il s’agit d’Emile MAQUAIRE à BOURGES qui a produit plusieurs centaines de cartes postales. Il peut s’agir de lui ou de quelqu’un d’autre car votre question manque de précision. C’est le genre de question pour laquelle vous devez faire votre enquête vous même, car il n’existe personne sur terre, aucun expert, capable de vous dire qui? à racheté le fond de qui? Bon courage pour la suite de vos recherches.
Meilleures salutations Christian DEFLANDRE
Pierre Damiean
0 8 janvier 2018Bonsoir,
savez-vous pourquoi aux débuts de la Carte Postale les expéditeurs timbraient très
souvent au recto de la Carte alors que le verso était réservé exclusivement à l’adresse
— et, probablement — au timbre?…
très cordialement, Pierre.
site Sculpture sur Bois: pierdam.fr
Deflandre
0 8 janvier 2018Bonjour, pour répondre rapidement à votre question (souvent posée par les visiteurs du Musée). « Réglementairement parlant », sur une carte postale, le timbre doit se trouver du côté de l’adresse en haut à droite. Cependant, en pleine folie de la collection avant 1914, les collectionneurs rangeaient leurs cartes dans des albums, et ils demandaient à leurs correspondants d’affranchir côté vue, de façon, une fois rangée dans leur album, de pouvoir voir, d’un seul coup d’œil, la carte et le timbre d’origine sans avoir à la retourner. Cette « anomalie » se pratiquait beaucoup avec les cartes étrangères mais pas que, puisque de nombreuses cartes françaises sont ainsi affranchies. L’administration des postes, a d’abord « toléré » cette pratique, puis l’a interdite en faisant des fréquents rappels à l’ordre. Tant et si bien, que certains ne sachant plus s’il fallait mettre le timbre devant ou derrière, ont finit par le mettre « à cheval » moitié devant et moitié derrière, en se disant, ainsi le facteur le verra. Je ne connais pas d’exemples de cartes postales qui furent « taxées » pour cette pratique. Cela ne donne pas de plus-value à la carte au contraire, sur certaines cartes d’illustrateurs la présence du timbre et du cachet de la poste parfois mal placé, vient dégrader le travail de l’artiste., sauf s’il s’agit d’une » carte maximum » c’est à dire concordance parfaite entre le timbre, l’image et l’oblitération. Vous découvrirez tout cela en « vrai » si un jour vous venez visiter le Musée. N.B. Attention, pour être précis et parler administrativement, le Recto d’une carte postale c’est le coté adresse avec le timbre, et le coté verso c’est celui où se trouve l’image. Meilleures salutations . C.D.
JALLU Olivier
0 23 janvier 2018Bonjour
Je collectionne un éditeur de la Nièvre (Louis Arveau ) qui numérote ses cartes mais il y a très souvent des numéros identiques pour des cartes différentes. Sa production s’étend de 1901 à 1920 environ. A Cartexpo, un exposant m’a expliqué que c’était pour payer moins d’impôts et ainsi faire croire à une production plus faible.
Que pensez vous de cette affirmation ?
JALLU Olivier
0 23 janvier 2018Autre question :
Pensez vous raisonnable de penser que sur les vingts premières années du siècle dernier, on puisse dénombrer environ 600 000 cartes rien que de la Nièvre ?
Par avance merci pour vos réponses.
Deflandre
0 25 janvier 2018Bonjour M.JALLU. Je ne suis pas surpris du chiffre de 600 000 cartes de la Nièvre concernant le premier quart du 20 ème siècle. Peut être même davantage. Il ne s’agit là que d’une estimation mais elle est tout à fait plausible. Pour votre deuxième question concernant la différence de clichés par rapport à la numérotation, l’explication qui vous a été fournie me semble un peu fantaisiste. En effet le fisc à d’autres moyens de vérifier la production d’un éditeur. En revanche il faut savoir que les photographes doublaient souvent leurs clichés, pour le cas où lors des manipulations des plaques de verre, l’une d’elles viendrait à être cassée et donc inexploitable. Dans ce cas, en cas de retirage ou de réédition, on utilisait le cliché de secours, qui n’était pas forcément en tout point identique au premier. De plus l’éditeur Louis ARVEAU a pu travailler avec différents imprimeurs, et ce pour des tas de raisons. Meilleur rapport qualité prix, ou imprimeur débordé de travail, etc…etc… Ce qui fait que des séries portant toutes le logo ou l’inscription Louis ARVEAU, peuvent comporter des numérotations différentes du simple fait que sauf avis contraire, c’est l’imprimeur qui numérote ses travaux selon ses propres critères. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Et enfin l’éditeur lui-même, peut décider de tirages ou de retirages en modifiant les clichés (car certains se sont mieux vendus que d’autres). C’est aussi simple que cela. Il n’y a pas lieu d’aller chercher des explications très compliquées. En vous remerciant de votre intérêt pour les cartes anciennes, recevez mes meilleures salutations. Christian DEFLANDRE
hibou
0 16 mars 2018Bonjour , j’ai décidé de passer au broyeur à papiers mon album de mes cartes d’anniversaires et autres cartes que j’avais rassemblées ; pour éviter , vue la mentalité de mes héritiers , que ce pauvre album ne se retrouve sur le trottoir dans les ordures , quand je disparaitrai . C’est terrible de voir des albums personnels , dans des cartons des brocantes , sur les trottoirs .
Deflandre
0 16 mars 2018Bonjour Hibou, Chacun est libre de disposer de ses biens comme il l’entend. Dans votre cas précis, vous avez jugé utile de brûler de ce que vous aviez apprécié. La seule chose qui soit regrettable c’est que vous n’ayez pas pu transmettre à vos héritiers l’intérêt que vous aviez découvert à conserver vos anciens documents. Mais on ne peut rien y faire, c’est une loi naturelle. On dit que depuis des siècles qu’il y a une génération qui peine pour assembler un bien, la génération suivante qui peine pour le conserver, (parce qu’elle en a compris la valeur) et la troisième génération qui le dilapide. Peut être sans grands efforts, vous auriez pu trouver dans votre entourage quelqu’un à qui offrir votre album. Mais ce qui est fait est fait. Meilleures salutations, Christian DEFLANDRE.
FABRE
1 28 mai 2018Bonjour en vous lisant …. vous parlez de sites spécialisés pour la vente de cartes postales ….. pouvez vous les indiquer svp
Christian DEFLANDRE
1 1 juin 2018Bonjour, non, le Musée de la Carte Postale n’a pas pour objectif de désigner tel site ou tel autre site de ventes de cartes postales. Nous vous signalons simplement que ces sites existent. Rien n’est plus simple de les trouver. Il suffit d’aller sur GOOGLE ou autre moteur de recherches et de taper: « achat-vente de cartes postales », et vous les découvrirez par vous-même. Le Musée de la Carte Postale est entièrement indépendant des circuits commerciaux.
Avec mes meilleures salutations.
Cotonnet
1 8 juin 2018Bonjour monsieur, je voudrais savoir si une carte postale avec un timbre perforé, non oblitéré, peut avoir de la valeur? merci
Cotonnet
1 13 juin 2018excusez moi, non oblitéré. Merci
Catherine Kuntz
1 23 juin 2018Bonjour Monsieur,
j’ai beaucoup apprécié votre article et les réponses faites aux internautes.
Suite à la vente de la maison familiale de mes grands parents et de mes tantes, j’ai récupéré plusieurs cartons et je suis en train de trier et ranger une grosse quantité de cartes postales datant de environ 1900 à 1960, et un certains nombre jusqu’à 2000, certaines écrites et oblitérées et d’autres vierges. J’aimerai savoir comment procéder étant totalement novice en la matière. J’ai commencé par extraire celles dont les descendants sont intéressés en quatre petits tas. Tout le reste est inconnu des descendants.
J’ai également un certain nombre de lettres entre l’Alsace occupée et le pays de Montbéliard dont j’aimerai faire don, à qui puis-je m’adresser ?
Merci de vos réponses. Avec mes cordiales salutations.
sophie perroton
1 25 juin 2018bonjour
Certaine de mes cartes postales ont en haut en rouge une citation de la bible
ex : Le sang de Jésus nous purifie de tout péché Jean Chap 1 v 7
cela leur fait elle perdre de la valeur ?
Merci pour votre site
cordialement
butterflydundee
1 5 juillet 2018Bonjour, je suis collectionneur de cartes postales de ma région en Belgique. J’ai dernièrement trouvé une carte de Spa (ma ville) postée en aout 1892. Pouvez-vous me dire si vous savez depuis quelle date sont éditées des cartes postales en Belgique?
Elle est très intéressante car l’éditeur, G. Engel de Spa, avait imprimé le motif sur un entier postal pré-timbré et cette carte, hormis les deux émises par les Postes belges dans les années 30, constitue, à ce jour, la seule carte de Spa jamais vue par moi et imprimée de la sorte.
Je suis curieux de savoir si en France on trouve régulièrement des repiquages de cartes touristiques sur entier postal (excepté durant les Expositions Universelles). Merci pour votre attention et je tenterai de venir voir votre musée lors d’un prochain voyage dans votre beau pays!
DEFLANDRE
1 5 juillet 2018Bonjour M.
La seule réponse que je peux vous apporter c’est que les cartes postale sont apparues en Belgique en 1872 (non illustrées). A part cela, je ne suis pas un spécialiste des cartes Belges. Il existe en France des repiquages de cartes notamment publicitaires de grands Magasins Parisiens. Avec mes meilleures salutations. Christian DEFLANDRE
butterflydundee
1 5 juillet 2018Merci, mais bien entendu on ne peut tout savoir. Bravo, en tous cas, pour votre musée et le blog qui va avec … très intéressant. Je garde aussi quand j’en trouve des cartes des « Basses-Alpes » … ma haute Provence que j’aime tant!
Cordialement
CHANTAL CAHOUR
1 15 septembre 2018– J’aimerais savoir combien coûtait une carte postale « Libonis » représentant la tour Eiffel, achetée sur la tour pendant l’exposition universelle de 1889.
– Etait-elle vendue déjà timbrée ?
Merci d’avance pour vos réponses !
Christian DEFLANDRE
1 30 septembre 2018Bonjour Mme CAHOUR, je n’ai trouvé nulle part le prix de vente au détail de la Carte LIBONIS, lors de sa mise en vente. Cependant, le prix habituel et basique pour une carte en noir et blanc étant à l’époque de 5 centimes, il n’y a aucune raison de penser qu’elle était vendue plus cher. D’autant plus qu’elle a été tirée et retirée à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Il est difficile d’imaginer qu’elle soit vendue « déjà timbrée » car les visiteurs de l’exposition universelle venaient de tous les pays du monde et les affranchissements pour ces destinations pouvaient être très variables. En conséquence les cartes étaient vendues sans timbre et les timbres achetés séparément sur place.
andre courtois
0 10 mars 2019BONJOUR !
simplement je trouve votre site très intéressant et je voulais vous en faire part.
Je suis collectionneur de cpa de » bateaux militaires FRANCAIS » , existe t’ il une » BIBLE » sur ces cartes ? .
Cordialement .
Deflandre Christian
0 10 mars 2019Bonjour M.COURTOIS et merci de votre message. Je n’ai jamais eu connaissance d’un ouvrage répertoriant toutes les cartes concernant les bateaux militaires Français. Voir peut être au Musée de la Marine à Paris (?…) Il existe des ouvrages répertoriant les divers « cachets et oblitérations » de la poste maritime (Ouvrages très onéreux). Avec mes cordiales salutations,
Mickaël Koëbel
1 7 mai 2019Bonjour,
Je ne suis pas collectionneur, je recherche juste les cartes postales de ma ville de naissance ds les vides grenier, ms ses derniers mois, je recherche les cartes postales touchant à la 1ère guerre mondiale. Et là, j aimerai savoir si les soldats utilisaient des cartes postales montrant des monuments détruits, photos de tranchées….???
Et est il possible de trouver des cartes trafiquées, à savoir si aujourd’hui, des personnes peuvent fabriquer des fausses cartes avec timbres, tampon d époque, écriture avec encre « d’époque « ??
D’avance merci pour vos reponses
Deflandre Christian
1 7 mai 2019Bonjour M. KOËBEL,
Dès l’instant où vous recherchez des cartes postales de votre ville de naissance, vous devenez de fait « collectionneur ». Vous me demandez s’il est possible de fabriquer de « fausses cartes ». Tout est possible, bien évidemment, cependant un amateur chevronné ne se laissera pas abuser par un faux. Et même un collectionneur peu expérimenté pourra détecter une fausse carte. En effet pour réaliser un faux, il faut non seulement beaucoup de connaissances, beaucoup d’habileté et de talent. De plus réaliser un faux n’a d’intérêt que si la carte va pouvoir se vendre le plus cher possible. Or, les collectionneurs qu acquièrent des cartes au-delà de 50 ou de 100 € ( pour citer un exemple) ou plus….. sont de véritables spécialistes dans leur domaine. Vous ne pourrez pas les abuser avec un « faux ». Il faut savoir que l’on peut trouver des cartes anciennes, des timbres anciens, mais qu’il est pratiquement impossible d’imiter une oblitération ancienne. En tous cas les cartes de militaires pendant la première guerre mondiale ont été très nombreuses (car il n’y avait pas de téléphone portable), elles étaient distribuées gratuitement aux soldats et ils bénéficiaient de la franchise postale. On peut encore en retrouver des centaines de mille à partir de 1 € parfois moins. Je ne vois pas l’intérêt d’en faire de fausses. Meilleures salutations Christian DEFLANDRE
Jean-Pierre
1 25 juin 2019Bonjour Christian,
je me suis souvent posé la question « pourquoi les légendes des cartes postales sont-elles écrites pour la plupart en lettres majuscules ? ». Est-ce plus pratique pour l’imprimeur, est-ce pour éviter les fautes d’orthographes, les accents…, ou est-ce tout simplement plus facile à lire ?.
Bravo pour votre site.
Bien cordialement.
Deflandre Christian
1 25 juin 2019Bonjour Jean-Pierre,
Il faut bien convenir que plus de 70 pour cent des cartes anciennes représentent des sites, des villes, des villages qui ordinairement sont des noms » propres » qui à la différence des noms communs prennent au moins une majuscule. La création de cartes postales ayant pour objet de mettre en valeur ces villes et villages, il semble évident d’écrire leurs noms en majuscules. Avant 1914, comme vous ne l’ignorez pas, la création d’un carte comporte au moins deux étapes: la phototypie pour l’impression de la photo d’une part, et d’autre part la typographie pour l’impression du texte que se fait séparémment et nécessite une seconde opération pour l’imprimeur. Pour les grandes agglomérations, si le nom de la ville est le plus souvent en majuscules, en revanche les indications qui suivent sont en minuscules, comme il se doit. On doit tenir compte également que les éditeurs qui recherchent toujours le meilleure rapport qualité/prix, ont fait parfois appel à des imprimeurs situés à l’étranger. Dans ce cas, pour éviter des erreurs, peut être ont-ils donné des instructions en lettres majuscules. Et dans votre question vous suggérez des éléments de réponse qui sont également à prendre en compte. Personnellement je n’en sais pas davantage à ce sujet, mais on peut tout à fait admettre que sur le « petit » support que constitue une carte postale, les lettres majuscules sont plus faciles à lire. Meilleures salutations
Leopold Bogaert
1 8 septembre 2019Bonjour jes plusieur carte postal écrit et tinbre en noir et blanc des annee 1940
PELLETIER GHISLAINE
1 24 septembre 2019Bonjour,
J’ai quelques cartes postales datant de 1914
au recto, la photo des poilus et le timbre
au verso, le texte écrit
Mais alors, comment la carte était-elle acheminée, puisque ne figure pas de place pour écrire le nom et l’adresse du destinataire
cela reste pour moi un mystère
Mais vous connaissez peut-être la réponse
Merci à vous
Deflandre Christian
1 24 septembre 2019Mme PELLETEIR Bonjour! Bien que vous ne joignez pas de modèle recto verso, à votre question, il semble bien que vos cartes ont voyagé à l’intérieur d’enveloppes à trou., et l’adresse du destinataire figurait sur l’enveloppe. Le trou circulaire en haut à droite laissait le timbre apparent. Les visiteurs du Musée de la Carte Postale peuvent en découvrir quelques exemplaires avec les explications. Meilleures salutations. C.D.
PELLETIER GHISLAINE
1 19 octobre 2019Un très grand merci pour votre réponse, qui vient éclairer le mystère soulevé par ma question
Mangin
1 17 avril 2020Bonjour,
Je suis en train de réaliser une exposition de cartes postales sur la première guerre mondiale et je remarque que certaines ont été réalisées sur un papier cartonné différent d’une couleur tendant vers le vert par exemple.
Je pense que c’est dû à un manque de matière première et que le papier était d’une nature différente.
Est-ce vrai et pouvez vous m’en dire plus?
D’avance merci pour l’attention que vous porterez à mon message.
Cordialement
M.Mangin
Deflandre
1 18 avril 2020Bonjour M.MANGIN, Les cartes postales au fil du temps ont été imprimées sur différentes sortes de papier, et même sur différents matériaux et supports (bois, tissus, métal, etc…) Il est certain que durant la première guerre mondiale, certaines encres et certaines qualité de papier étaient réservés en priorité pour l’État et les documents officiels. En conséquence les imprimeurs se sont rabattus sur des papiers de moindre qualité. Il en a été de même pour les encres. Rien d’étonnant concernant la couleur verte au verso qui pourrait provenir d’une origine végétale. Il n’en reste pas moins que ces cartes se sont bien conservées jusqu’à nos jours.. Avec mes cordiales salutations, Christian Deflandre
escalère
1 4 octobre 2020Bonjour monsieur DEFLANDRE,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt les réponses aux questions posées par les internautes amateurs de cartes postales.J’en déduis que ces dernières ont rarement la valeur que l’on s’imagine.Je ne suis pas collectionneur, j’ai seulement trouvé parmi des livres qui m’ont été confiés, un album de cartes pour la plupart timbrées ( 1898_1905 ) représentant des scènes de la vie des indiens d’Amérique du nord, d’autres de portraits de chefs de tribus .
C’est assez joli,les unes en noir et blanc, d’autres colorées.il y en a une centaine.Cet ensemble peut-il avoir une valeur quelconque pour son côté témoignage ? Merci d’avance pour votre réponse.
Deflandre Christian
1 9 octobre 2020Bonjour M Escalère,
Tout d’abord je dois vous dire que je ne peux pas avoir de réponses à TOUTES les questions qui me sont posées. Le domaine de la carte postale est si vaste que personne ne peut avoir de réponse à toutes les questions. Concernant plus précisément votre album de scènes de la vie des indiens d’Amérique du Nord, il convient de savoir s’il s’agit d’une marchandise destinée aux touristes de passage (ce qui est probablement le cas) ou bien d’une série à but essentiellement ethnologique. Dans ce dernier cas ces cartes intéresseront des collectionneurs de ce thème. Mais en France ils sont peu nombreux. Pour en savoir davantage sur leur « valeur » le plus simple consiste à faire des recherches sur les sites de vente spécialisés sur le Net avec bien sur toutes les précautions d’usage. Ce n’est pas parce que telle carte s’est vendue tel prix, que la vôtre va se négocier au même niveau.
J’ajoute pour votre information que les cartes d’indiens d’Amérique du Nord ne sont pas des raretés en raison du tourisme, en revanche les cartes d’Indiens d’Amérique du Sud, sont très souvent beaucoup représentatives et moins courantes car le tourisme y était moins fréquent. Bonnes recherches.
Preudhomme
1 19 octobre 2020Bonjour est ce que des cartes anciennes perforées ou numérotées ou en relief ont un intérêt quelconque ? Est il possible de vous envoyer en MP des photos pour avis éclairé ? Merci
Deflandre Christian
1 23 octobre 2020Bonjour M. PREUDHOMME,
Avant d’entrer en contact avec nous, merci de bien vouloir noter que le musée ne fait aucun commerce de cartes postales, ce n’est donc pas à nous de déterminer la valeur commerciale de vos cartes postales, nous ne répondons pas aux demandes des vendeurs. Nous n’effectuons pas d’estimations fantaisistes ou approximatives. Nos articles sont publiés pour vous éveiller à l’attrait de ces morceaux de cartons à collectionner, et vous donner aussi quelques pistes de réflexions ou anecdotes historiques, en parallèle de votre visite guidée au Musée. Pour savoir combien « valent » financièrement vos cartes postales veuillez-vous adresser à des experts, à des commissaires-priseurs ou encore à des négociants en cartes anciennes. Nous ne pouvons vous en recommander aucun car nous sommes totalement indépendants de ces activités. Merci, de votre compréhension.
L’équipe du Musée de la Carte Postale.
guillo
0 24 novembre 2020bonjour je vient vers vous ,car j,ai une carte postal de 1900 avec un dessin original ,on y vois des spectre ,bref un vraie tableaux ,avec une signature je voie que on peux pas envoyer de photo ,je voudrais savoir si elle et rare
cordialement kerannemitch
Georges GADIOUX
1 5 juin 2021Une désignation erronée sur une CP donne t’elle une + value
Exemple Paris La Porte St Martin sur une CP du Grand Palais
Merci bon weekend
Georges
Deflandre Christian
1 8 juin 2021Bonjour M.GADIOUX,
Tout d’abord, il faut savoir que les cartes photographiques représentant aussi bien la Porte Saint Martin que le Grand Palais sont des cartes tirées et retirées à des milliers d’exemplaires. Ce sont des cartes très courantes et il est très facile de s’en procurer. Vous me signalez une « erreur de légende » sur une carte. Cela se rencontre parfois. .. Je n’ai pas de souvenirs après avoir lu beaucoup de catalogues et d’argus qu’une erreur de légende donnait une » plus value » à une carte. Je n’ai jamais rencontré non plus de collectionneurs qui recherchaient à rassembler des erreurs de légendes. Ceci étant dit, je suis loin de tout savoir dans le domaines des cartes. Le mieux serait de vous adresser à un négociant en cartes. Avec mes meilleures salutations. C.Deflandre
Georges GADIOUX
1 18 juin 2021Bonjour Monsieur
Merci pour vos éclaircissements .
Excusez moi pour du délais de réponse.
Cordialement
georges gadioux